On connait mieux Christophe Alévêque pour son ton grinçant et son humour acéré à la télévision, à la radio ou au théâtre.
Mais c’est aussi un amoureux fou de musique. C’est pas bizzare, non, c’est naturellement qu’il s’essaye à l’écriture. Avec la même fougue et hargne que dans ses sketchs, il défend ses chansons sur scène.
«J’adore ce metier. A force d’être déçu par les autres, on finit par croire en soi». Afin de ne pas devenir terroriste ou tueur malgré lui, Christophe Alévêque a donc décidé de se calmer sur scène. «Toujours plus et encore pire» tels sont ses mots d’ordre. Pour lui c’est clair : Tout est à revoir de A à Z. C’est pourquoi en concert, comme en one man show, remarquablement accompagné par une équipe de vrais bons musiciens déjantés, il dépeint avec humour, comme il sait si bien le faire, une société où tout l’énerve.
Il veut aussi rire quand il veut et non pas quand ils veulent. Ne soyons pas des victimes, des mous du gland consensuels et hypocrites en train de gémir dans notre divan en attendant la fin du monde, mais des râleurs joviaux, des éternels insatisfaits, et, s’il le faut, soyons de mauvaise foi.
“N’oublions jamais que c’est la tortue qui a gagné. Et moi, ça m’arrange...”
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